"PRELUDE POST-INFAMIE"
C'est en tant qu'agité agitateur, que j'agace,
car lassé de tout, je tue mon moi étouffant,
en écrivant des textes beaux et cruels à la fois,
car un coeur aimant ne peut être qu'amant s'il est cruel,
la phrase la plus dure sera immédiatement "delete" du cerveau,
"erased" tant c'est une vérité inacceptable....
ce qui est chagrin, devient un "grain" de folie,
ce qui fut ironie devient tournure lyrique,
et le tout est brillant comme du snoop dogg et docteur dré "Still".
Et alors ? Suis-je un monstre ?
réponse : ...
"LES LOUPS, LE DEMON, LA LUNE ET UNE MALEDICTION"
Autrefois un chamane nippon,
guérissa Gengis Khan d'un souffle au coeur,
mal lui en a pris,
car tant de vies ont souffert après lui,
et notamment des vies de son pays,
le japon de cette époque assombrie,
depuis les vies post-mortem de ce chamane,
sont poursuivies,
de ôni, démons japonais,
créatures nocturnes et oni-riques,
car celui qui écrit est une des vies de ce chamane,
maudit il y'a longtemps par une nuit de Lune rousse,
hors il se trouve que quelques nuits de ça,
il se tenait là,
sur le visage des mains lui couvraient les yeux, la bouche,
le visage recouvert de mains partant de l'arrière de la tête,
il se tenait debout, les paumes ouvertes,
tel un martyr ou prophète,
annonciateur de malheur,
et dans les jours suivants,
la guerre s'ensuivit,
depuis je ne puis rester ainsi,
depuis mes nuits sont sans rêves,
il ne me reste que le glacial souffle,
du vent de printemps le matin,
serais je encore vivant demain ?
verrais-je encore des loups ?
ou suis-je juste ce type étrange criant "au loup !" ?
comment peut s'achever ce cycle ?
serais ce la douleur,
la mort,
la honte,
le rejet,
qui délivreront ce moi de ce karma antérieur ?
je ne sais...
je sais...
je sais qu'on ne sait jamais...
"LES ÂMES DE FUTURS GRANDS"
Dans un jardin de schizophrénie,
je tue poutine de mes mains moites,
et il hurle au loup,
je sais qu'il ne lit pas mes écrits,
mais fou que j'étais,
m'embarasse encore de ma dinguerie, inutile,
à quoi bon crier "slava ukraini", si je suis ici,
je veux crever dans le rétroviseur,
c'est au passé que se conjugue mon futur,
de folie je deviens l'arme honnie,
et le monde en harmonie, crie à la paix ,
les enfants se font tuer, je le sais,
clairvoyant et va-nu-pied,
comme cet oncle orthodoxe Saint Jean Maksymowycz,
prions pour une paix,
dans le reflet de nos larmes.
"HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE"
Si je suis maudit,
dit moi qui me suis,
que je le prévienne,
que je l'abstienne,
car si tu ne pars pas,
que tu n'en finis pas,
avec ce karma de mon moi,
pourquoi un autre devrait endurer ?
tue moi, délivre toi, tu ne le peux ?
alors pardonne moi,
oublie celà,
oublie comme tu pense,
oublie toi,
cette honte,
car n'est pas ôni qui veut,
il faut pactiser pour se venger,
c'est un acte demandant de la cruauté,
serait ce mon destin d'après ?
devenir a mon tour un esprit nocturne ?
et de malheurs me réjouir,
que faire,
moi je lui pardonne,
tant pis,
je l'oublie, essayons, allons y,
tout semble prêt,
je devrais aller dormir,
mais le sommeil ne vient pas,
alors je continue d'écrire,
suis déjà un ôni de mes nuits, où pas ?
"UN ESSAI D'ESSAIM DE GRAIN DE CHAGRINS"
Il est noté sur cette toile,
de disséminer des grains de soja,
pour que ce "démon" parte,
moi je n'en ai point,
je ne peux qu'imaginer,
des champs de blé,
avec un ciel bleu d'été,
le ciel devient noir,
la terre rouge,
ce n'est plus une planète de terre,
c'est Mars,
une planète de terreur,
un cauchemar,
qui m'harasse,
de tant de peur,
et ce n'est pas le caquètement des mouettes,
troublant le silence de la nuit,
ni la lueur factice des ampoules blanchâtres,
qui me diront "tu te trompe"
tout est sang,
tout est guignolesque,
absurde,
tout est sourd, bas,
les oreilles recouvertes n'entendent pas les murmures,
juste un grésillement de transistor dans le casque audio,
quand je parle, souvent à tort,
ne pas se plaindre devrait être un hit au top 50,
et je n'y suis pas...
"TOUT EST BIEN QUI SE FINIT BIEN"
Hollywood, dans ma tête
Tchernobyl, dans mon appartement,
à la télé : la guerre,
que puis-je faire où défaire ?
responsable ou non,
coupable de toutes façons,
coupable d'être en vie ?
non, vivre pour autrui ?
oui, se dédier aux plus démunis,
tel un clairvoyant,
va-nu-pied,
non pas de Shangaï ou San Francisco,
mais de ma petite ville côtière,
sur la riviera d'Emeraude...
voilà !!!
enfin !
pensée positive,
"à toutes paroles se mérite un acte"
et même si ce n'est point un proverbe,
c'est comme ça que j'dis !
et c'est donc ainsi que je vous dis bonne nuit.
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Black Wolf